Auteur/autrice : olivier de Sépibus
Résidence 2023 #04 du Collectif Glacier du 23 au 30 août 2023
Pour la quatrième année consécutive, le Collectif Glacier sera en résidence au glacier de la Girose, sous la Meije (Hautes-Alpes, France) du 23 au 30 août 2023.Cette année le collectif est constitué du Glacier de la Girose avec Sandrine Lonck (documentariste, ethnologue), Sarah Locar (danseuse, conteuse), Louise Filippi (cinéaste), Jean Chamel ( chercheur antropologue), Anatole Chartier (artiste plasticien) et Olivier De Sépibus T. (dir. artistique, photographe, voix, performance,..). Retrouvez le détail du collectif en page participant.e.s.
L’enjeu du Collectif Glacier est de faire à la fois proliférer les récits mais aussi les faire se rencontrer, s’hybrider, s’enchevêtrer, qu’ils soient scientifiques, poétiques, sportifs, etc..
Si vous êtes intéressé par notre expérience et la partager, vous pouvez venir à la journée entre le 23 et 30 août. Veuillez nous contacter avant au 06 86 16 93 92. Tout cela se fera selon la météo, bien sûr.
Au plaisir de vous rencontrer et de continuer cette aventure atypique,
Olivier de Sépibus
Le Collectif Glacier reçoit le soutien de :
Résidence 2022 du Collectif Glacier du 11 au 15 septembre
Pour la troisième année consécutive, le Collectif Glacier sera en résidence au glacier de la Girose, sous la Meije (Hautes-Alpes, France).
Comme nous en avons tous fait l’expérience, cette année 2022 est marquée par une sécheresse et des canicules jamais enregistrées.
Les glaciers sont donc pour la plupart sans neige et c’est la glace vive qui domine sur toute la surface quand elle n’est pas recouverte d’éboulements et d’éboulis,
il tombe désormais plus de pierre que de neige sur les glaciers.
Nous n’irons pas bivouaquer sur le piton rocheux près du Dôme de la Lauze comme l’année dernière, mais nous resterons aux abords sur 2eme tronçon du téléphérique à 3000m.
La question du récit avec cette entité naturelle qu’est le glacier, reste l’axe principal de notre résidence. L’enjeu du Collectif Glacier est de faire à la fois proliférer les récits mais aussi les faire se rencontrer, s’hybrider, s’enchevêtrer, qu’ils soient scientifiques, poétiques, sportifs, etc..
Si vous êtes intéressé par notre expérience et la partager, vous pouvez venir à la journée soit le dimanche 11, soit le jeudi 15 septembre. Veuillez me contacter avant au 06 86 16 93 92. Tout cela se fera selon la météo, bien sûr.
Au plaisir de vous rencontrer et de continuer cette aventure atypique,
Olivier de Sépibus
Le Collectif Glacier au FIFMA, édition 2021
Le Collectif Glacier est au
Festival International du Film de Montagne d’Autrans
le 2 décembre 2021 à 14h salle Molière, gratuit
Nous animons un débat sur le thème disparition des glaciers alpins: exprimer le trouble.
Fondé en 2019, le Collectif a fait sa première résidence d’exploration Art & Science en 2020 sur le glacier de la Girose, puis réitéré l’expérience en 2021.
Pour la première fois nous partageons avec le public nos recherches, créations, approches, discussions, doutes avec des vidéos, photographies, performances et recherches scientifiques.
Venez échanger avec :
Natacha Boutkevitch (vidéaste documentariste), Laurent Chanel (danseur, performeur), Olivier De Sépibus Thomaïdis (artiste, fondateur du collectif), Pierre-Olivier Garcia (géographe, labo Pacte Grenoble), Sandrine Loncke (documentariste, ethnologue) + invités.
Retrouvez toute la programmation du festival sur la page du site :
Résidence / performance maintenue, venez nous rejoindre
Le projet collectif glacier est initié et porté par Olivier de Sépibus Thomaïdis, artiste plasticien, photographe, apiculteur, jardinier …
L’épidémie du Corona virus a stoppée la dynamique mise en place alors pour ce printemps 2020 : exposition au Musée Muséum départemental des Hautes-Alpes à Gap, rencontres et échanges avec la glaciologue Maurine Montagnat et ses étudiants de l’Institut des Géosciences de l’Environnement à Grenoble , soirée conférence à Embrun avec le glaciologue Martial Bouvier du Parc National des Écrins.
Pour l’heure, l’essentiel est reporté : l’exposition au Muséum départemental à Gap au mois de novembre et la soirée conférence avec Martial Bouvier en septembre, probablement avant la résidence et bien sûr la résidence / perfomance.
J’invite tout un chacun, artistes, scientifiques, alpinistes, chercheur-ses, passionnés-es, à venir in situ, passer quelques jours sur un glacier pour échanger, argumenter, explorer, créer « avec » et « à partir du glacier » du mardi 9 au dimanche 13 septembre 2020.
En allant sur l’onglet « de quoi s’agit-il, vous trouverez les pages :
- « le collectif » des détails vous seront donnés sur les modalités de participation,
- « le projet », vous en saurez plus sur la démarche qui structure ce projet,
- « Résidence / performance », comment allons-nous organiser cette résidence en altitude.
Au fur et à mesure que le projet va se préciser, les informations seront mises sur ce site. - Page en projet : « personnes participantes ou intéressées au projet » : avec leur accord, je souhaite diffuser le nom des celles et ceux qui font déjà le collectif ou ont un intérêt actif.
Vous pouvez vous inscrire sur cette même page pour recevoir les informations liées à ce projet et ouvrir un compte sur communecter.org, qui sera la plateforme de mise en commun et d’organisation concrète de la résidence où chaque participant/e sera identifié/e et prendra part au projet.
Invitation à participer au collectif glacier
Le projet qui porte ce nom de collectif glacier est initié et porté par Olivier de Sépibus, artiste plasticien, photographe, apiculteur, jardinier …
J’invite tout un chacun à venir in situ, passer quelques jours sur un glacier pour échanger, argumenter, explorer, créer « avec » et « à partir du glacier ».
En allant sur les pages :
- « le collectif » des détails vous seront donnés sur les modalités de participation,
- « le projet », vous en saurez plus sur la démarche qui structure ce projet,
- « Résidence / performance », comment allons-nous organiser cette résidence en altitude.
Au fur et à mesure que le projet va se préciser, les informations seront mises sur ce site.
Jusqu’au moment de la résidence en septembre prochain, ce projet est dans une phase d’exploration, voir d’enquête.
Celle-ci prend la forme de plusieurs étapes, dont la première s’est déroulée au Festival International du Film de Montagne d’Autrans (FIFMA) puis lors d’un séminaire au Musée de Beaux-Arts de Chambéry.
Elle va continuer dans une rencontre / atelier de créativité à l’Institut de Géoscience de l’environnement (IGE) en avril.
Prochain temps fort au Muséum Musée départementale des Hautes-Alpes à Gap, où j’exposerai la masse manquante qui réunira à la fois montagne défaite, hyper-montagne et collectif glacier. Cette exposition durera de mai à fin septembre, avec un dévernissage fin septembre durant lequel nous présenterons la résidence faite en altitude.
Vous pouvez vous inscrire sur cette même page pour recevoir les informations liées à ce projet et ouvrir un compte sur communecter.org, qui sera la plateforme de mise en commun et d’organisation concrète de la résidence où chaque participant/e sera identifié/e et prendra part au projet.
Pour toutes informations complémentaires :
Par mail : cg@collectifglacier.com, et téléphone 0033/(0)6 86 16 93 92.
à très vite,
Olivier de Sépibus
Séminaire Paysages
De « montagne défaite » au « collectif glacier »
refonder la perception de la haute montagne alpine
Jeudi 5 mars 2020, Chambéry, Musée des Beaux-art (Place du Palais de Justice), salle Garriod, 14h-17h.
Olivier de Sépibus, photographe, plasticien.
Entrée libre, soyez les bienvenus !
contact: dominique.pety@univ-smb.fr
« Mon travail sur la montagne s’inscrit dans un contexte de fonte des glaciers alpins, de dégèle du permafrost, fragilisant les parois rocheuses, provocant éboulements et avalanches de pierres. Le paysage change rapidement en haute altitude suscitant des inquiétudes sur la stabilité du terrain et remettant en cause les pratiques sportives et contemplatives, aujourd’hui de masse.
Mon propos est de «dé-situer», «déterritorialiser» les montagnes, les sortir de rapports fétichistes, de conquêtes pour explorer d’autres voies non balisées, dans le chaos ambiant.
Mon travail sur la haute montagne alpine est protéiforme. D’abord photographique, avec montagne défaite, une nouvelle direction a été prise avec les cartes dessinées de hyper-montagne. Photographies et dessins sont des façons d’explorer à nouveaux frais ce territoire de la haute montagne alpine.
J’ouvre maintenant de nouveaux champs de création avec le Collectif Glacier expérimentant l’œuvre par le groupe.
L’enjeu de ce collectif est de faire une résidence de création rassemblant artistes, scientifiques, chercheuses/rs, alpinistes, accompagnatrices/teurs moyennes montagnes, passionnées/és, concernées/és entre le mercredi 10 sept et le dimanche 16 sept 2020. Le but est de réaliser une performance durant laquelle nous déclarerons les glaciers « sujets de droit ». Le lieu est encore à définir, bien qu’il y en ait un ressentis, à suivre … »
Durant ces 3 heurs de séminaire, après un temps de présentation de mon travail, nous explorerons comment il nous ait possible d’ouvrir un chemin vers la reconnaissance des glaciers, entité naturelle, comme « sujet de droit ». Il s’ensuivra une discussion avec les personnes présentes : chercheuses/rs, géographes, professeurs de droits, artistes, étudiants, …
Séminaire organisé par l’équipe Humanités environnementales du LLSETI, en coordination avec le Centre de recherche en Droit Antoine Favre, le laboratoire EDYTEM, et le projet Interreg Alcotra FEAST.
1er rendez-vous au festival international du film de montagne d’Autrans (38, Isère).
En accord avec le thème du festival, «instinct», il est proposé durant la durée du festival de penser notre relation
aux glaciers de façon sensible, intuitive, instinctive. Leurs disparitions dans les Alpes nous alerte, nous affecte
sans que l’on ne puisse vraiment exprimer comment, de quelle manière.
Le collectif glacier est un groupe informel, en devenir, qui propose de créer une performance artistique, symbolique,
sensible, à l’issu de laquelle les glaciers seront reconnus sujets de droit.
L’artiste plasticien, Olivier de Sépibus, est à l’origine de cette proposition.
Pourquoi une telle déclaration ?
Notre droit actuel sépare les objets des sujets : seuls les humains sont considérés comme des sujets. Tout le reste,
un papillon, une forêt, un cheval, une table, un smartphone, etc, sont des objets. Il existe certes des niveaux de protection
pour les animaux et les plantes avec un arsenal répressif. Mais le propos ici est de réorganiser nos liens sensibles avec
le vivant non-humains et toute la biosphère. Considérer les entités naturelles comme des sujets est un véritable
renversement : cela rehausse nos relations aux vivants et nous imbrique dans des liens multiples et infinis avec les entités
naturelles. Des imaginaires sont à réinventer, de nouvelles perspectives s’offrent à nous.
La performance se construira de façon participative au cours de plusieurs rendez-vous pendant l’année 2020.
Le festival international du film d’Autrans en est le lancement. Il s’agit, dans un premier temps, de s’exprimer,
d’échanger sur ce rapport instinctif, sensible que l’on ressent au contact du glacier. C’est un processus collectif de partage,
de création auquel vous êtes conviés.
Le site internet collectifglacier.net, regroupe les informations collectées et donne des nouvelles de l’évolution du projet.
Vous pouvez dès maintenant vous y inscrire.
Rendez-vous le samedi 7 décembre à 16h00, au festival, pour une mise en commun créative.