Résidence 2020 : compte rendu en image

L’équipe qui a constitué le Collectif Glacier pendant la résidence fut composée (par ordre alphabétique) : de Natacha Boutkévitch (vidéaste), Laurent Chanel (danseur performeur), Olivier de Sépibus (photographe, plasticien), Sofie Dubs (danseuse, performeuse, plasticienne), Paulo Grobel (guide haute montagne, arpenteur, il était présent les 3 1er jours) et Maurine Montagnat (glaciologue, présente les 2 derniers jours).

Paulo Grobel, habitant La Grave (village au pied de la Meije et du glacier de la Girose), nous a accueilli et introduit dans cette montagne.
Mardi 8 septembre : préparation de la résidence chez Paulo Grobel.

De gauche à droite : Paulo Grobel, Natacha Boutkevitch, Sofie Dubs. Photo : de Sépibus

Mercredi 9 sept. matin : reconnaissance en face du glacier de la Girose.

Natacha filme, Paulo scrute le glacier de la Girose, à coté, Sofie Dubs. Photo : de Sépibus

Vue sur le Glacier de la Girose : la plus grande calotte glacière alpine. Photo : O. de Sépibus

Rejoint le mercredi après-midi par Laurent Chanel,
nous partons jeudi 10 septembre par les premières télécabines du téléphérique.
Arrivé à 3200 m d’altitude, Paulo Grobel transmet les éléments essentiels de l’alpinisme pour s’aventurer sur un glacier, tel que celui de la Girose, réputé facile. Natacha et Sofie, n’ayant fait d’alpinisme, ni été sur un glacier, ont a travers Paulo, quelqu’un qui les rassure et invite à s’aventurer sur le glacier en toute sécurité.

Sur le Glacier de la Girose, à 3200 m d’altitude. La pelleteuse sert à boucher les crevasses de la piste de ski en amont. Pour notre part, nous descendons en direction du Col du Lac, 200m plus bas. De gauche à droite : Sofie Dubs, Natacha Boutkevitch, Paulo Grobel, Laurent Chanel. Photo : O. de Sépibus

Nous faisons une pause sur le glacier.

Pause et échanges après une première approche sur le glacier de la Girose. Photo : O. de Sépibus

Pour Paulo la difficulté importe peu en montagne, c’est l’intensité de l’expérience qui l’intéresse: l’alpinisme démarre dès lors que l’on met un pied sur un glacier. Et Paulo sait admirablement transmettre cet engagement fait de passion et de respect. Photo : O. de Sépibus

Après la pause, nous commençons à prendre nos aises …

Sofie Dubs observe la fonte d’un glaçon entre ces doigts… Photo : O. de Sépibus

Laurent Chanel, entre repos et méditation … Photo : O. de Sépibus

Natacha Boutkevitch filme le glacier. Photo : L. Chanel

Olivier de Sépibus avec son Hasselblad, appareil de prédilection pour photographier les glaciers. Photo : L. Chanel.

Repérage de Laurent Chanel avec Paulo Grobel d’une crevasse dans laquelle Laurent va s’y rendre. Photo : L. Chanel

 

Les jours suivants, nous logeons au refuge Evariste Chancel, qui se situe 500m en aval du Col du Lac (voir carte).
Nous faisons chaque jour cette marche d’approche comme aussi un moment de réflexion sur notre travail sur le glacier.

Vendredi 11 septembre : Sofie Dubs performe face au glacier.

Regardez bien ! Toute petite dans ce paysage minéral, Sofie Dubs se « frotte » aux éléments. Vendredi 11 sept. matin. Photo : O. de Sépibus.

Samedi 12 sept :

Nous sommes rejoint par Maurine Montagnat (glaciologue) et sa famille. Laurent Chanel s’auto-assure pour descendre dans une crevasse (préalablement repérée avec Paulo Grobel).

Laurent Chanel rentre dans la crevasse. Photo : O. de Sépibus

Dans la crevasse. Photo : L. Chanel.

Dans la crevasse. Photo : L. Chanel.

Nous nous retrouvons ensuite autour de Maurine Montagnat qui nous parle de ses recherches sur le matériau glace. La glace n’a pas livré tous ses secrets et se révèle bien plus complexe et inattendu dans ses comportements que d’autres matériaux solides.

Maurine Montagnat entourée de Laurent (à genou), Sofie (de dos), Natacha (de face) et de sa fille qui l’écoute un peu en retrait., et moi-même, Olivier. Photo : O. de Sépibus.

Dimanche 13 septembre :
Dernier jour de résidence. Au matin, les artistes réalisent une performance sur le glacier de la Girose qui se clôt par une lecture de textes que chacun a écrit. Radio Zinzine était présente à cette performance et nous a enregsitré.

Sofie Dubs plie une peinture à l’encre de chine, réalisée in situ sur le glacier. Photo : O. de Sépibus.